Noobstalgie 3/3 : va et vient sur PC.

Dernier volet de mon historique vidéoludique. Les 2 premiers étaient consacrés aux consoles, de mes débuts avec la NES, à mon avant-dernière console en date, la Nintendo 2DS XL.
 
Les consoles ont été mon unique accès au jeu-vidéo pendant très longtemps, mais le PC a néanmoins croisé mon chemin à plusieurs reprises, jusqu'à ce que je rejoigne les rangs de la Master Race.

Actuellement, je ne joue pratiquement plus sur PC, faute d'avoir une machine décente, mais j'espère bien y revenir un jour.

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Mon histoire avec le jeu sur PC a été sporadique. On n'avait pas d’ordinateur à la maison quand j'étais petit et, par conséquent, j'ai eu un accès très limité et aléatoire à ce support.

Enfant, j'ai eu l'opportunité de jouer sur les Amiga et autres Commodore 64 de mes oncles et cousins. Lors de vacances de chez mon parrain, il me laissait aussi jouer avec un ordinateur, dont je n'ai aucune idée de la marque ou du modèle.

Tout ça, c'était à la fin des années 1980, début des années 1990. Quelques années plus tard, alors que j'étais jeune adolescent, on a eu un ordinateur à la maison, mais cet appareil de seconde main, basique et dépassé, faisait avant tout office de machine à écrire avec un écran.

Toujours sans possibilité de pratiquer le jeu sur PC à domicile, j'ai principalement expérimenté ce support chez un ami tout au long des années 1990. Je passais régulièrement mes week-ends chez lui, et on jouait à Worms, Tomb Raider, Age of Empires I et II, RollerCoaster Tycoon, Theme Hospital, et POD (un jeu de course futuriste). 

Au début des années 2000, alors je commençais mes études supérieures, un PC portable neuf et une connexion Internet ont déboulé à la maison. J'ai, à cette époque, acquis quelques jeux comme AoE II ou RollerCoaster Tycoon, par nostalgie des jeux auxquels je jouais quelques années auparavant chez mon pote, mais aussi parce que je savais que le PC ne ferait pas tourner des « gros » jeux.

 

Ces jeux découverts chez mon pote dans les années 1990, je les posséderai à mon tour des années plus tard. En physique ou en démat', voire les 2 pour certains (pour des raisons pratiques ou de compatibilité, j'ai racheté la version démat' de jeux que j'avais en physique).

Toutefois, le jeu sur PC restait très occasionnel, car mes possibilités de jeu étaient restreintes, et l'ordinateur familial étant une machine commune, je n'y avais donc pas accès quand et comme je voulais. De ce fait, le jeu sur console a continué à être mon principal, voire unique, accès aux jeux-vidéo.

Le tournant arriva au début des années 2010, avec mon premier PC portable personnel et, en 2013, l'acquisition d'un PC de bureau avec une configuration gamer. Et avec Steam, Uplay et GOG à portée de clic, la boite de Pandore était ouverte.

Abasourdi par une offre de jeux aussi colossale et peu chère, mes bibliothèques se sont vite remplies de jeux dématérialisés. Étant sur PS2 et consoles Nintendo à ce moment-là, j'avais raté de nombreux jeux qui me faisaient de l’œil.  Là aussi, comme pour les consoles, le décalage avec l'actualité sera la norme, à force de rattraper tout ce qui était sorti durant les mois ou années précédents, tandis que les nouveautés continuaient à affluer.

 

Mes 4 premiers gros jeux sur PC. La première plateforme à laquelle je me suis inscrit était en fait Uplay, car les Assassin's Creed me faisait trop envie (je les ai acquis en physique, mais il fallait installer le lanceur Ubisoft de toute façon). Ensuite vint Steam, où je découvrirais des licences très bonnes qui comptent maintenant parmi mes préférées : Borderlands, Deux Ex et Fallout.

Cela dit, les offres alléchantes de Steam ont aussi renforcé mon côté patient gamer. D'une part, parce que l'idée d'acheter du démat' au prix d'une copie physique me refroidit et, d'autre part, car acheter un jeu plein pot et le voir soldé à -50% ou -80% seulement quelques mois ou 1 an après la sortie, ça la fout aussi mal. 

Cependant, mon lourd passif de consoleux me rend désespérément inapte à jouer au combo clavier/souris ! Si ça va bien pour un petit AoE ou RollerCoaster Tycoon, dès qu'il s'agit de plate-forme, d'action, de naviguer dans un environnement 3D... Impossible. Une manette m'est essentielle. Entre buter constamment sur les commandes à entrer et la position de jeu (surtout pour les mains) que je trouve inconfortable, je n'ai jamais réussi à m'y faire.

Cette « limitation » m'a malheureusement poussé à ignorer ou abandonner des jeux qui me tentaient (les premiers Hitman, System Shock, Deus Ex...), à cause de leur support manette inexistant. L'aspect plug and play des consoles, de pouvoir jouer directement sans bidouillages et avec le confort d'une manette, a toujours été la norme pour moi. J'imagine qu'on ne se refait pas. 

 

Ces petites merveilles m'ont accompagné tout au long de mes aventures sur PC. La manette Xbox 360 a tiré sa révérence après quelques années, suite à un souci avec un joystick. La pauvre était tombée pas mal de fois, et je suppose que les chutes ont accéléré / provoqué les dysfonctionnements. Pour lui succéder, je prendrai la manette sans fil Xbox One.

Toutefois, ne pas être capable de jouer au combo C/S ne m'a pas empêché d'avoir accès à un catalogue conséquent de jeux, car sur les productions modernes, le support manette est une norme. Entre les jeux ou sagas qui m'attiraient depuis bien longtemps, les indies, et les titres plus ou moins obscurs mais néanmoins bien amusants qui se tapissent dans les recoins des boutiques en ligne, j'ai eu de quoi m’éclater la panse, et grassement.


Un aperçu de ma bibliothèque Steam, la plateforme où j'ai incontestablement le plus joué. En gros, Uplay ne me sert pour les licences Ubisoft (principalement Assassin's Creed), et je joue à peine sur GOG, mis à part quelques parties occasionnelles sur des vieux jeux, quelques indies, et l'unique jeu CD Projekt Red auquel j'ai joué à ce jour, The Witcher 2.

À partir de ce moment, ayant fait le tour de ce que je possédais et n'éprouvant pas le besoin de les renouveler, je délaissais les consoles. Entre le bide de la Wii U, les consoles portables qui restaient pour moi un truc facultatif, et submergé de jeux Steam et consorts, le nouveau bestiau s'est imposé sans forcer. Après tout, j'avais accès à tous les jeux disponibles, à part une poignée d'exclusivités consoles.

Cela durera jusque 2017, et mon départ pour Barcelone.

Depuis, je joue très rarement sur ordinateur, faute d'avoir une machine capable de faire tourner les jeux gourmands. J'attends patiemment le jour où je remettrai la main sur un PC gaming.

En attendant, les jeux ne cessent de sortir et, d'ici là, ça en fera des pelletées de jeux à 5€ ou 10€ à rattraper (Dishonored 2, Fallout 4, The Witcher 3, Cyberpunk 2077, les derniers Assassin's Creed, les Hitman dernier cru, et tant d'autres remplissent déjà mes listes de souhaits...). Sans compter les jeux gratuits reçus ces dernières années, et que je n'ai pas pu lancer.

En extrapolant un peu, je pense que quand (si) je reviens sur PC, il y a des chances qu'il redevienne mon support de jeu principal avec, en parallèle, une console Nintendo pour leurs exclusivités et licences très bonnes, qui n'ont généralement pas de véritables équivalents sur les autres supports.

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