Noobstalgie 2/3 : Sony, c'est fini, conversion aux portables et retour en force du grand N.
Suite de mon historique vidéoludique. Après m'être attardé sur mon passage dans les ères 8, 16 et 32 bits (de la fin des années 1980 au début des années 2000), je vais maintenant entrer dans les milieu des années 2000 pour m'arrêter à la fin des années 2010.
Cette période a vu certains changements notables : ma séparation avec PlayStation, ma première console portable, les premiers achats de jeux dématérialisés, et, sûrement les faits les plus importants pour moi, le retour chez Nintendo avec la Wii, et mon entrée dans le jeu sur PC (entrée qui sera traitée dans le prochain article).
Note : Cette liste se base uniquement sur les machines et les jeux que je possède, ou que j'ai possédés. Ça ne compte pas les supports et jeux empruntés, les démos, les jeux joués chez d'autres personnes, ou en arcade. N'ayant pas ou plus mon matos pour en faire l'inventaire, il est très probable que quelques jeux manquent à l'appel. Les éléments qui ne sont plus en ma possession (don, perte, revente) sont suivis d'une croix “†".
Note 2 : je n'ai aucun crédit pour les images utilisées. J'ai tout récupéré sur le Net, errant de site en site, et je n'ai pas pris la peine de reprendre la source de chaque image. Quelques rares images ne correspondent pas exactement à la réalité, mais je les ai choisies car elles étaient de meilleure qualité, et elles illustrent néanmoins très bien mon propos.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
La PlayStation 2
Passer à la PS2 était une évidence. Pour suivre la lignée commencée avec la PS, et parce que la console était très à la mode. Je l'ai achetée sans me poser de questions, sans jeter à un œil aux alternatives, ni même songer à un retour chez Nintendo.
Les seuls à
détonner un peu dans la liste sont Odin Sphere et Killer 7. Ces
jeux, toutefois, je les ai acquis sur le tard. Je suis arrivé à Odin
Sphère après avoir fait Muramasa sur Wii (charmé, je m'étais
renseigné sur les jeux du studio). Un autre exemple d'acquisitions tardives sont Killer 7, MGS 2 et 3 (achetés en lot) et Sly Raccon, tous achetés au hasard d'une brocante, alors que j'avais déjà la Wii. Ce sont mes derniers jeux achetés sur PS2.
Final Fantasy X
Final Fantasy XII
Grand Theft Auto – San Andreas
Killer 7 †
Metal Gear Solid 2
Metal Gear Solid 3
Need for Speed Underground 2
Odin Sphere
Prince of Persia – The Sands of Time
Prince of Persia – Warrior Within
Prince of Persia – The Two Thrones
Ratchet and Clank
Ratchet and Clank 2
Ratchet and Clank 3
Sly Racoon
Tomb Raider Anniversary
 |
| FF12 reste mon favori parmi les FF que j'ai joués, San Andreas fut mon premier GTA, PoP était une série géniale, Ratchet & Clank un concentré d'action et d'humour, et je ne pourrais pas ne pas citer Odin Sphere, véritable bijou que j'ai la chance d'avoir dans ma ludothèque. |
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
La Nintendo DSi
Ma première console portable. Lors d'un voyage au Portugal avec des amis, en 2009, on avait un peu craqué notre slip en allant s'acheter des consoles portables et des jeux pour avoir de quoi s'occuper sur le chemin du retour... Excuse fallacieuse en y repensant, car on parle d'un voyage de seulement 24 heures en voiture. Je crois surtout qu'on est une bande de grands gamins qui avaient envie de se faire plaisir.
Je pense que, étant enfant, l'interdiction de mes parents de jouer pendant les jours d'école est sûrement responsable (consciemment ou non) du fait que je sois passé à côté des Game boy et autres Game Gear. L'accès à une console de salon est plus facile à surveiller.
De ce fait, probablement
car je n'en avais jamais possédé auparavant, les consoles portables ne
m'avaient jamais réellement attiré. Tellement habitué à consommer le jeu-vidéo sur consoles de salon, je faisais facilement fi des
consoles de poche. D'ailleurs, la DSi a été pour moi
une "console d'appoint", et je considèrerai les consoles portables de la
sorte pendant longtemps.
En tout cas, cette petite console "à double-écran à capot" (un design que j'adore, car je le trouve pratique et robuste) a été le lieu de mon premier vrai contact avec 2 franchises importantes du jeux-vidéo : The Legend of Zelda et Dragon Quest. C'est là aussi que j'ai commencé à m'intéresser davantage aux jeux « de niche », à essayer de choper des raretés ; des pépites, ces jeux qui, généralement, si on ne les attrape pas rapidement, on risque bien de ne jamais les retrouver.
C'est également là que j'ai commis mes premiers achats de jeux-vidéo dématérialisés. Ça peut sembler anodin, mais en y songeant, ça a été l'amorce d'un changement de mentalité (bien qu'acheter du démat' sur consoles soit resté rare pour moi).
Ces retrouvailles avec l'univers Nintendo m'ont réellement séduit et, à partir de là, je reviendrai chez Big N et lui resterai fidèle (pour le jeu sur console, ceci étant dit).
Alice in Wonderland
Dragon Quest IX – Les Sentinelles du Firmament
Mario & Luigi –Voyage au centre de Bowser
Ōkamiden
Solatorobo – Red the Hunter
The Blob
The Legend of Zelda – Phantom Hourglass
The Legend of Zelda – Spirit Tracks
Viewtiful Joe Double Trouble †
Yoshi's Island DS
DSiWare :
Castle of Magic
Music on : Drums
Music on : Retro Keyboard
Rytmik
Shantae : Risky's Revenge
Super Swap !
Zenonia
 |
| Voyage au Centre de Bowser a été mon premier "Super Mario RPG" et j'ai accroché au concept. Spirit Tracks, mon premier Zelda, m'a fait plonger en Hyrule pour ne plus la quitter, DQ9 m'a beaucoup plus tout en me faisant découvrir une licence historique. Enfin, Solatorobo et Ōkamiden, 2 jeux adorables et recommandables, mais méconnus, que je suis bien content de posséder. |
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
La Wii
Mon retour confirmé chez Nintendo. J'aurais pu acheter une PS3, pour succéder à la PS2, mais non. J'ai préféré revenir à mes premiers émois vidéoludiques, poussé par la nostalgie des jeux et licences de mon enfance, et motivé par mon passage encourageant sur la DSi. J'ai alors cédé aux sirènes de la « GameCube recarrosée qui n'a pas de jeux, avec ses graphismes de N64 et son mauchône guémine qui ne marche pas ».
Au fil du temps, je me suis un peu heurté au catalogue à-priori limité de la Wii. Cependant, au-delà de cette sensation de pauvreté, se cachait en fait un catalogue assez impressionnant. Ce qui m'a permis de tomber sur pas mal de curiosités, et quelques pépites.
Je me suis rendu compte de la Wii avait un catalogue bien plus fourni qu'on aurait pu le croire, avec de véritables trésors, comme l'intimiste Fragile Dreams ou l'ambitieux The Last Story, des trucs complètement délirants comme MadWorld ou House of the Dead : Overkill, ou encore des petits bijoux arty comme la réédition de Ōkami ou Muramasa.
Et puis, ça a aussi été la confirmation de mon intérêt pour la série des Zelda (j'ai adoré Skyward Sword), allant jusqu'à rattraper des anciens opus. Sur Wii, j'ai aussi fait la découverte d'un jeu (et d'une licence) géniale : Xenoblade Chronicles.
Pour moi, c'était une très bonne console, malgré tout le mal que pouvait en dire pas mal de gens. Je peux comprendre les critiques (graphismes en-deçà de la concurrence, absence des gros titres tiers, public peu séduit par le motion gaming...), mais si on passait outre cela, on trouvait clairement son compte sur Wii.
Disaster : Day of Crisis
Disney Epic Mickey
Donkey Kong Country Returns
Fragile Dreams : Farewell Ruins of the Moon
Goldeneye 007
MadWorld †
Muramasa – The Demon Blade
New Super Mario Bros. Wii
Ōkami
Pandora's Tower †? - j'étais convaincu d'avoir ce jeu, mais je ne le retrouve pas -
Rayman Origins
Rune Factory Frontier
Sin and Punishment : Successor of the Skies †
Super Mario Galaxy 2
The Blob
The House of the Dead : Overkill
The Last Story
The Legend of Zelda – Skyward Sword
The Legend of Zelda – Twilight Princess
Wii Sports
Xenoblade Chronicles
Rétrocompatibilité GameCube :
The Legend of Zelda – The Wind Waker
The Legend of Zelda – Ocarina of Time (Grâce à la réédition incluse avec Wind Waker)
Avec le recul, je regrette de ne pas avoir tiré davantage partie de cette rétrocompatibilité, surtout qu'à l'époque, les jeux GC se trouvaient plus facilement et à un prix plus raisonnable.
WiiWare :
Art of Balance
World of Goo
 |
| Ma ludothèque Wii est sans aucun doute la plus éclectique, la plus riche, la plus intéressante que je possède à ce jour pour une console. Entre les gros titres populaires et les oeuvres plus confidentielles, j'y ai oscillé constamment entre une multitude de genres de jeu aux propositions de gameplay ou de narration bien distincts, et de styles artistiques aussi différents, tranchés, audacieux, les uns que les autres. Je retire une certaine fierté de cette collection de jeux. Pas mal, pour une console qui était réputée pour "ne pas avoir de jeux"... |
En rédigeant cet historique, j'ai réalisé, par chance, que j'oubliais des jeux dans mes listes. En particulier celle de la Wii. Au détour d'une recherche sur le Net ou d'une publication passant sur Twitter, certains jeux m'ont ainsi été remémorés. Ce qui m'a frappé, c'est que je ne m'étais aucunement souvenu de ces jeux, pourtant très bons et parfois parmi les plus intéressants ou curieux que j'aie joués à ce jour (Fragile Dreams, Epic Mickey, Pandora's Tower...).
Que s'est-il passé pour que j'oublie ces jeux ? Je pense que c'est assez simple.
Premièrement, j'ai une assez mauvaise mémoire des médias que je consomme (films, séries, romans, jeux), allant jusqu'à complètement oublier le plot, les événements clefs, le nom des protagonistes, etc, même après les avoir vu/lu/joué récemment.
Deuxièmement, et
c'est sans doute le point le plus important ici, la Wii a été
l'époque où j'ai commencé à acquérir et faire de plus en plus de
jeux. Contrairement à mon enfance / adolescence / années
estudiantines, où je refaisais souvent les mêmes jeux, il est
devenu rare que je répète un jeu, préférant passer au suivant.
Évidemment, si je ne refais pas les jeux, ceux-ci s'impriment
d'autant moins dans ma mémoire, et je tends bien plus à ne pas m'en
rappeler.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
La Nintendo New 2DS XL
Ceux qui ont suivi savent que, fin 2017, je me suis exilé à Barcelone. Pour ce voyage, j'ai emporté le strict minimum, et j'avais seulement mon vieux PC portable et ma Nintendo DSi comme supports de jeu. Après m'être occupé bon gré mal gré avec ça en refaisant quelques petits jeux, j'ai décidé d'acheter une Nintendo 3DS début 2018.
Finalement, prenant
en compte la différence de prix, l'écran plus grand et le fait que
la fonction 3D est plutôt inutile, mon choix s'est porté sur le
modèle New 2DS XL.
En effet, la 3DS entamait son chant du cygne et ça se remarquait. Les rayons de jeux 3DS (que ce soit en grande surface ou chez les revendeurs spécialisés) était assez chiches, ne proposant, en général, que les grosses cartouches Big N. Dans le courant de l'année suivante, j'assistais à la disparition de ces rayons.
J'ai dû creuser et avoir de la chance pour dénicher des jeux intéressants autres que du Nintendo. Ici, le marché de seconde main fut essentiel car, les jeux étant souvent sortis il y a plusieurs années, les exemplaires neufs n'étaient plus disponibles. J'avais repéré 3 jeux que je voulais vraiment : Bravely Default, Fantasy Life et Radiant Historia. Le destin m'a permis d'en trouver 2 sur les 3.
J'ai vu une seule copie de Radiant Historia à ce jour : celle que je possède. Je me souviens halluciner complètement en découvrant cet exemplaire esseulé du jeu perdu tout en bas d'un rayon. Le pire, c'est que j'étais sur le point de passer mon chemin car, au premier coup d’œil, je n'avais pas bien identifié la pochette du jeu ! Une seconde d'inattention de plus, et Radiant Historia m'aurait sans doute échappé à tout jamais.
Fantasy Life, désespérément introuvable, est soudainement apparu dans les rayons de jeux de seconde main que je fréquente. Par la suite, étrangement, je l'ai vu plusieurs fois... Comme si un stock de Fantasy Life avait été remis d'un coup sur le marché.
Seul Bravely Default
m'échappe encore. Je regrette un peu de ne pas l'avoir acheté la seule fois où je l'ai vu, à 45€ dans un Cash Converters... Mais je rechigne définitivement à
payer le prix d'un jeu neuf (ou plus) pour de l'occasion. Une édition collector et/ou jamais ouverte, je pourrais comprendre. Mais pour une version normale du jeu ouverte et utilisée, dont on n'est jamais sûr à 100% du bon état, je trouve ça abusé.
Les coups de bol et le recours au marché de seconde main font partie de mon parcours de joueur depuis bien longtemps. Cependant, dans cas de la 2DS XL, la quasi-obligation de compter là-dessus pour avoir de quoi jouer m'a troublé et aussi un peu déçu.
 un moment, ne trouvant rien à me mettre sous la dent, j'ai fini par racheter Xenoblade Chronicles, déjà fait sur Wii, afin d'avoir un jeu pour passer le temps... Jamais je n'avais ressenti une telle disette vidéoludique, un tel manque de choix. Malgré cela, je ne suis pas si amer. J'ai passé de très bons moments sur ma 2DS XL, malgré une ludothèque restreinte. Une excellente console, malheureusement acquise trop tard dans mon cas.
Ever Oasis
Fantasy Life
Mario & Luigi – Super Star Saga
Metroid – Samus Returns †
Paper Mario – Sticker Star †
Radiant Historia – Perfect Chronology
Super Mario Maker
Super Mario 3D Land †
The Legend of Zelda – A Link Between 2 Worlds
Xenoblade Chronicles 3D
Nintendo eShop :
Bye-Bye Box Boy !
Crimson Shroud
SteamWorld Heist
Super Mario World
Super Metroid
 |
| Si je revenais généralement bredouille de la chasse, j'ai toutefois réussi à déloger quelques bons morceaux à grailler. SuperStar Saga m'a convaincu de plus belle quant aux "Super Mario RPG", Ever Oasis et Fantasy Life sont de jolis jeux d'action/aventure avec une dimension gestion et simulateur de vie très prenantes, et Radiant Historia est un véritable bon J-RPG sur fond de voyage dans le temps avec embranchements scénaristiques. |
Voilà qui conclut ce tour d'horizon de mes 30 ans de jeu sur console. Ce parcours vidéoludique n'est clairement pas le plus fourni ou le plus érudit qui soit, mais les aléas de la vie sont passés par là.
Que ce serait-il passé si mes parents n'avaient pas restreint mon accès aux jeux-vidéo durant mon enfance et adolescence? Ou avaient été encore plus stricts? Et si mon père avait ramené une Master System plutôt qu'une NES? Aurais-je alors craqué pour la Megadrive, plutôt que la Super Nintendo?
Ou encore, que ce serait-il passé si on ne m'avait pas offert la PlayStation? Serais-je pour autant resté fidèle à Nintendo en passant à la N64? Et si on ne m'avait pas offert FF7 et MGS, aurais-je alors accroché à ces genres de jeu?
Repasser tout cela m'a fait prendre conscience qu'énormément d'éléments fondateurs de mon parcours vidéoludique ont été indépendants de ma volonté. Et un élément de taille est le suivant : à la maison, on n'avait pas d'ordinateur. Je suis donc complètement passé à côté du jeu PC, mis à part des parties occasionnelles chez d'autres personnes.
Mais ça, ce sera pour le prochain volet.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Fais-toi plaisir, lâche un coprolithe...