Carnet de croquis - mai à juillet 2022

Comme on pouvait le ressentir dans les carnets de croquis publiés dernièrement, je revenais progressivement à un travail plus léger, plus épuré, à base de techniques liquides.

Ce carnet contient encore de petits reliquats de choses faites à l'acrylique, mais l'aquarelle et les encres dominent incontestablement. Le lavis au thé fait son retour et sert pour des expérimentations dans lesquelles il devient un complément à ma palette de couleurs.

C'est dans ce même laps de temps que, pour des raisons pratiques, j'ai décidé de mettre l'acrylique de côté, plus précisément la peinture acrylique appliquée au pinceau. La principale raison est le manque de place.

 

Pour la première fois depuis que je vis à Barcelone, je possède mon propre "coin atelier", comme je l'appelle. Mais tout est dans le nom : c'est plus un "coin" qu'un "atelier". D'abord pensé pour le dessin, pas vraiment pour la peinture.

De plus, mon espace de travail est vite débordé quand je sors tubes, palettes, pinceaux, etc, et je trouve que ça n'a plus tellement de sens de produire peintures expressives en petit format. Je m'en contentais, mais, en réalité, le grand format siérait beaucoup mieux à ce genre de production.

Je ne dis pas que je ne peindrai plus à l'acrylique, mais que ça risque de devenir plus rare, en attendant le jour où, je l'espère, je disposerai d'un espace ou d'une installation plus adaptés. Par ailleurs, l'acrylique appliquée au marqueur reste d'actualité (pour des rehauts, des retouches, des petites illustrations en à-plat).