Noobstalgie - le combo ultime?

En 2013, j'entrais pour la première fois, pour de vrai, dans le monde du PC gaming. À l'époque où j'étais encore un bon gros consoleux avec une Nintendo Wii, ce fut une révolution dans ma vie de joueur.

Ce qui a été préservé de ma ludothèque Wii. Il y a quelques années, j'ai prêté quelques-uns des jeux à un ami (Xenoblade Chronicles, Okami et Muramasa The Demon Blade), j'espère les récupérer un jour.

Bien que fugace, il y a eu un moment où j'ai possédé à la fois un PC capable de faire tourner des jeux et une console Nintendo encore (plus ou moins) exploitée. Jouant tantôt sur l'un, tantôt sur l'autre, cette association m'est alors apparue idéale pour un gamer.

Malheureusement, en 2013, la Wii arrivait aussi en fin de vie commerciale et, une fois les derniers jeux terminés, j'estimais que j'en avais fait le tour, ce qui laissa définitivement le champ libre au PC. Houep. J'avais choisi de ne pas renouveler ma console. Après tout, j'avais accès à pratiquement toute la production vidéoludique sur l'ordinateur, et les quelques titres intéressants d'une Wii U moribonde et condamnée ne justifiaient pas pour moi son achat.

Ainsi commencèrent mes quatre années de PC master race. Puis vint mon expatriation, qui me poussa à nouveau dans les bras des consoles, portables qui plus est! Mais tout cela est déjà largement relaté dans les articles précédents de cette série "Noobstalgie".

Ce qui m'amène au point que je voulais aborder : en avril 2022, je commençais, tout doucement, peut-être, à envisager d'éventuellement acquérir un laptop gaming. J'ai beau adorer ma fidèle Switch, support sur lequel je joue assidûment depuis 2019, je dois admettre que je m'y sens parfois un peu à l'étroit.

Énormément de jeux tiers ne sortent pas sur consoles Nintendo et l'envie d'y goûter à nouveau ou de les rattraper étant de plus en plus forte, j'ai décidé de franchir le cap en novembre dernier. Alléché par les rabais Black Friday et armé d'un chèque-cadeau reçu de mon entreprise, je me suis pointé dans une célèbre enseigne allemande d'électro-ménager.

J'avais 2 ou 3 modèles en tête, mais je me tâtais tout de même un peu. Un vendeur, me voyant rôder près des PC depuis bien trop longtemps, est venu proposer son aide. Il m'a orienté vers un HP Victus 16, faisant valoir sa config' un peu plus confortable et le solde en cours.

À vrai dire, j'avais aperçu ce modèle en faisant mon repérage, et il recevait de bonnes critiques. Il était présenté comme une option solide et raisonnable parmi les PC du genre dans cette gamme de prix.

Après ces quelques ultimes tergiversations, j'ai donc décidé de prendre le Victus, un peu plus cher, mais plus avenant. Ma bonne expérience passée avec la marque HP a aussi pesé dans la balance.

Le HP Victus 16.

Après cinq ans sans PC décent pour jouer, et après avoir passé des semaines à reluquer ces écrins sombres aux lignes racées et aux claviers lumineux, je suis revenu dans l'univers du jeu sur PC. 

Dans la foulée, les Soldes d'automne arrivant sur les boutiques en ligne, je me suis régalé en chopant très vite quelques-uns des titres qui prenaient la poussière dans mes listes de souhaits. Fallout 4, The Witcher 3, Assassin's Creed Origins, Dishonored 2… J'allais enfin pouvoir jouer à tous ces jeux.

Disco Elysium était jouable sur mon laptop précédent (un Asus Vivobook d'entrée de gamme acquis il y a trois ans), mais ne tournait pas de manière très fluide, rendant l'expérience un peu rêche. Le Victus m'a permis de continuer et de terminer l'aventure dans les meilleures conditions. C'est le premier jeu que j'ai terminé sur ce nouveau PC.

Assassin's Creed Origins : le périple de Bayek de Siwa a été le premier gros titre que j'ai joué sur mon nouveau joujou.

Alors, c'est bien joli tout cela, mais qu'advient-il de la Switch? S'il est clair que mon temps d'occupation sur ce support risque de diminuer, la console ne sera pas écartée. 

Si ce n'est pas la première fois que je me retrouve dans cette situation, c'est toutefois la première fois qu'elle me sera vraiment profitable en termes d’offre et d'expérience. Contrairement à ce qu'il s'est passé en 2013 avec la Wii, la Switch est encore très vivante. Elle a des grosses cartouches récemment sorties et d'autres sont encore à venir. 

De plus, je ne suis plus aussi prompt qu'avant à ignorer les consoles portables, et la portabilité de la Switch lui confère encore un avantage de poids.  

J'ai aussi réalisé que, même si je peux dorénavant les avoir sur ordinateur, il y a des jeux que je préfère jouer sur la console. Cela fait deux ans que j'ai redécouvert le plaisir de jouer dans le canapé en regardant un grand écran, et il m'est difficile d'y renoncer totalement. Les jeux de rôle, par exemple, sont un genre propice aux (très) longues sessions de jeu, chose pour laquelle je vais privilégier le confort de la console autant que possible.

Ma collection Switch au moment où je conclus cet article en chantier depuis des mois. Il y a aussi Spiritfarer, Burnout Paradise et Wreckfest, mais comme je les ai mis en vente, je ne les ai pas comptés ici. 

Me voilà revenu à cette situation que j'estimais idéale pour un joueur il y a pratiquement 10 ans : le combo PC + Nintendo. L'un donne accès à la quasi-totalité de la production vidéoludique (c'est d'autant plus vrai que des jeux auparavant exclusivité PlayStation sortent maintenant sur PC!) et à des prix très intéressants, l'autre a ses exclusivités inimitables, son côté "bon enfant" et son confort d'utilisation.

Et oui, en réitérant l'expérience, je trouve que c'est définitivement la meilleure combinaison de machines pour un gamer.