Minigraffitis - Origines

Projet commencé en 2017, sous le nom "countryside graffitis", compte-tenu de ses origines champêtres.

L'idée de ramasser des pierres pour les peindre et les relâcher ensuite dans la nature m'est venue pendant que je m'entrainais pour faire le pèlerinage vers Compostelle. Lors de mes promenades dans les champs et les villages dont je suis originaire, je n'ai pas manqué de remarquer les nombreux remblais utilisés pour combler les énormes ornières laissées par les machines agricoles.

Souvent composés de rebus de construction (morceaux de briques, de béton, de carrelages, de marbre, de tuiles et autres éléments en terre cuite), ces remblais ont attiré mon attention. Ces éclats de matériaux divers et variés faisaient autrefois partie d'un foyer. Je ne sais pas pourquoi, mais prendre conscience que tout cela était la trace d'objets faits de la main de l'Homme, qui semblaient parfois assez anciens, m'a donné envie de les "recycler" en les utilisant comme support. Évidemment, les pierres, cailloux et galets au naturel sont aussi utilisés, car on ne tombe pas toujours sur des chutes de matériaux de construction.

Je pourrais utiliser d'autres matériaux vus sur les chemins, comme des morceaux de plastique, de métal ou de bois, mais j'ai une nette préférence pour le minéral, à la fois durable et naturel.

Comme je l'écrivais ci-dessus, ce projet a commencé lors de mon entrainement pour le Camino de Santiago. C'est donc armé de Posca que j'ai atteint le Kilomètre Zéro de Fisterra, après avoir avalé la Via Turonensis (à partir de Tours) et le Camino Francès. Des minigraffitis ont donc été semés tout le long du Chemin, pour le plus grand plaisir des autres pèlerins dont je recevais parfois des messages (la mention "@jurassicatomic" est écrite au dos de chaque pierre, afin de pouvoir me contacter sur les réseaux sociaux).

Depuis, ce projet continue dans les rues de Barcelone, où je suis établis actuellement, ainsi que partout où je passe lorsque je quitte la ville.