Prehistoric Punk

Ce projet commencé en 2018 se sera étalé sur un peu plus d'un an.

Ce sont des vacances au bercail qui initièrent la chose. Le fait de retrouver mon matériel, de la tranquillité et un véritable espace où m'atteler à la création, réveilla une sorte de furie créatrice qui déboucha sur les premières illustrations de ce que je nommerai plus tard "Prehistoric Punk".

Ces dessins mettent en scène des amazones du Gonzo Gator Gang, une des tribus qui habitent le jurassique alternatif. Parmi elles, certaines adhèrent à un mouvement nommé "Jurassic Cyber Punks", et se font monter des implants cybernétiques, ce qui ajoute à leur tenues, peintures de guerre et tatouages déjà très voyants.

Ces dernières années,  les techniques mixtes sont devenues rares dans mes dessins. Mais, il y a longtemps, je pratiquais cela constamment : écriture, graphisme, dessin, peinture et collage s'agglutinaient dans des carnets de toutes sortes (parfois même de simples cahiers d'écolier). C'étaient des journaux intimes, dans lesquels je m'abandonnais sans contraintes à tout ce qui me passait par la tête, allant jusqu'à coucher sur le papier des visuels extrêmement frontaux et des textes au contenu que je préférais garder secret. 

Je n'ai plus ces carnets. Je m'en suis débarrassé il y a des années, après avoir pris soin de les rendre illisibles. Cela n'empêche que je garde un bon souvenir de cette période créatrice. Ce fut un évènement à la fois libérateur et déclencheur dans mon parcours.

Cette série d'illustrations me rappelle fortement ce que je faisais à l'époque. C'est sans doute plus maîtrisé, plus épuré, mais ça s'en rapproche. Et, sur le moment, c'était bon de revenir à ce genre de mélange de techniques.

Les deux derniers dessins mettent bien plus l'accent sur le graphisme. C'est la voie que le projet prenait avant de s'essouffler. 

 

J'ignore totalement si je reviendrai là-dessus. Mais, en général, quand je lâche un projet, c'est que mon intérêt s'est éteint, et je n'y reviens donc plus.